ACHICOURT la fête samedi 20 juillet

Par cette belle après-midi ensoleillée, une dizaine de danseurs face à deux professeurs de zumba se trémoussent en dandinant les fesses, bougent les bras, tortillent les hanches.

La prof sur la scène danse et montre les mouvements. En bas de la scène, les danseurs essayent de suivre les rythmes endiablés.

Ils dansent tous sous le magnifique soleil. Il fait très chaud et tout le monde transpire.

Émilie

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montage de la page Romain

L'organisation

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Jennifer est la coordinatrice des animations et de la soirée des quartiers d’été à Achicourt, autour du village de l’Europe, du barbecue et du concert du soir avec les Gipsy Flamenco. La fête rassemble les trois quartiers d’Achicourt, Petit Bapaume, 4 As, Vieux–Achicourt.
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Pour communiquer son événement, Jennifer est allée dans une imprimerie qui lui a fourni des affiches, des flyers. Elle a aussi envoyé des mails aux adhérents du centre socioculturel et des messages sur Facebook.

monter un dossier

Au mois de janvier, Jennifer a constitué un dossier pour obtenir des subventions auprès de la Région. Elle a reçu une réponse positive en février. Pourquoi des subventions ? Pour financer quelques animations comme les jeux gonflables mais aussi le repas du soir, car c’est gratuit. Il faut seulement que les gens s’inscrivent. Les subventions servent aussi à payer le groupe de musique pour le concert du soir et louer le matériel de sonorisation.

une soirée sur l'Espagne

« Nous voulions faire une soirée sur l’Espagne, explique Jennifer, j’ai fait des recherches sur Internet, j’ai écouté beaucoup de musique. Et nous avons choisi les Gipsy Flamenco pour leur qualité et parce qu’ils rentraient aussi dans notre budget. »

mobiliser les bénévoles

Pour organiser un tel événement il faut compter sur les bénévoles, Jennifer insiste là-dessus : « sans eux on ne pourrait pas réussir ! » Les bénévoles sont allés mettre les flyers dans toutes les boites aux lettres d’Achicourt. Il y a ceux qui s’occupent du barbecue, du service pour le repas du soir. Trois cents personnes sont inscrites.

« Le principe, poursuit Jennifer, c’est un peu celui de l’auberge espagnole, on demande aux gens d’apporter une salade, une entrée, puisque nous offrons le poulet et le dessert. Le but de la soirée c’est d’être festif, de mélanger les générations et d’avoir de la convivialité. »

Michel et Malik

L'affiche

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Alexandra est une des jeunes
qui a créée l’affiche de la journée.

Entretien avec Émilie

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Pourquoi tu organises la zumba?

Nous avons organisé la zumba car c’est pour notre projet : « partir en Roumanie » des jeunes de 16 à 25 ans. C’est de l’autofinancement.

La zumba sert à quoi?

Cela sert à récolter des fonds. Pour cet autofinancement, c’est 5 euros par personne avec 1 boisson comprise.

Comment tu as créé l’affiche?

Pour la création de l’affiche, j’ai utilisé le logiciel Microsoft-office et Picasa. Sur cette affiche j’ai mis les informations nécessaires, qui ont été utiles pour réaliser l’affiche.

Comment tu as mobilisé les gens?

J’ai mobilisé les gens par la communication, posté des affiches dans la ville, et j’ai mis un lien sur Facebook pour que les gens le partagent.

Émilie en plein interview avec Alexandra

Sur le stand d’Artisans du Monde

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Sur le stand il y a du café ou du chocolat venus d’Amérique Latine, des biscuits réalisés par des bénévoles, des boissons, des mangues séchées, des objets artisanaux venant d’Afrique ou de plusieurs pays pauvres.

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Deux petits sont en train de boire du jus de plante cultivée par les Indiens d’Amazonie. Ils se régalent. Pour Lucas, 10 ans, « ça ressemble à du coca », pour Bryan 11 ans, « c’est meilleur que le coca. »

Jacqueline Perreau est la co-présidente d’artisans du monde à Arras. Elle explique que tous ces produits viennent du commerce équitable, une manière d’acheter des produits aux producteurs de pays du Tiers-Monde au prix juste. Par exemple grâce à ce commerce ils peuvent vivre un an. Dans le monde, près de 1 milliard de personnes souffrent de la faim.

En France, il y a 135 groupes Artisans du Monde, qui est une association pour défendre les producteurs dans la zone de l’Equateur. « L’association compte 7 000 bénévoles, explique Jacqueline Perreau. A Arras nous sommes 40, dont 20 s’occupent de la boutique ouvert du lundi après-midi au samedi. »

Nina

Pourquoi si peu de monde à la Zumba en début d'après-midi ?

Après le lavage de voitures, le tournoi de foot, le Centre Socio Culturel d’Achicourt a lancé l’opération Zumba pour trouver un auto-financement pour que les 18/25 ans puissent partir cet été en Roumanie.

Les deux premières opérations se sont bien déroulées.
Mais pour la Zumba, il a manqué du monde. Pourquoi ?

Enquête de Sophie.

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« C’est bête qu’il n’y ait pas eu beaucoup de monde, dit une danseuse, car j’ai bien aimé. Mais il faisait trop chaud et à 14 heures, c’est peut-être trop tôt ! »

Alexandre, photographe sur la manifestation, est surpris lui aussi, « sur tous les rendez-vous zumba dans les Quartiers d’Été, j’ai toujours vu du monde. » Pourquoi pas ici?

Devant la salle François Mitterrand, les jeunes présents sont ceux du centre et 6 participants.

« La communication de cet événement Zumba était à faire par les jeunes, pour les intègrer au projet et leur faire comprendre que c'est important l'engagement du jeune et nécessaire à cette organisation. » explique Alban, animateur au Centre Socio Culturel d'Achicourt.

Quel était le projet de la Zumba ?

« La Zumba était aussi un auto-financement pour récolter des fonds pour partir en Roumanie.

Qui a décidé ça ?

« C'est un projet en partenariat avec la fédération des centres sociaux dans le cadre PEJA (Programme Européen Jeunesse en Action). C'est une demande de l'Union Européenne de développer ces échanges européens avec comme thème culturel : le sport... Je dois mobiliser les jeunes pour participer à ce projet. Les jeunes sont ciblés par rapport à leur situation (décrochage scolaire, insertion professionnelle...).

Combien de jeunes dans le projet ?

« Dans le projet il y a six achicouriens, des 18/25 ans. Sur une demande du partenaire

Quels auto-financements ont-ils déjà trouvé ?

« Les jeunes ont déjà fait : un lavage auto où ils ont lavé une vingtaine de voitures ce qui leur a apporté à peu près 200€. Un tournoi de foot avec 35 joueurs qui s'est déroulé au City Stade où ils ont aussi vendu des grilles.» Alban ajoute : « Cela fait deux mois qu’ils sont investis sur ce projet, avec des réunions pour préparer les auto-financements, la communication avec les Roumains, répondre à des questions sur différents thèmes (violences conjugales, drogues, violences dans les milieux scolaires, le racisme et les religions). Pour commencer à se connaitre en amont, les jeunes devaient s’inscrire sur un groupe dans Yahoo-groupes, pour communiquer avec ces jeunes Roumains. Le projet s’appelle « Youth 0nline ».

Pourquoi ce projet ? Qu'allez-vous faire là-bas?

« Rencontrer des jeunes Roumains pour découvrir leurs activités, leur quotidien, le patrimoine. Le but c'est aussi de réellement échanger pour que le jeunes Roumains viennent l'an prochain. C'est un projet financé à hauteur de 70% par l'UE, si le dossier est accepté. L'objectif du Centre socioculturel est d'aboutir à intégrer les jeunes pour ramener un dynamisme au sein du projet. Nous devons toujours motiver et intéresser les jeunes pour leur donner envie de s'intégrer dans d’autres projets et de s’engager dans une démarche. »

Sophie.

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